• Quand il m'a dit « je pars à Marseille pour le travail, sois bien sage ma nine», j'ai cru qu'il partait pour la journée... je lui ai souri, sans même prendre le temps de me glisser dans ses bras...  
    Mais 3 jours sont passés... trois jours où j'ai passé les soirées à traîner seule, à nettoyer la maison de fond en comble pour ne pas penser à son absence, trois jours trop longs, où j'ai langui son retour...  
    le soir du troisième jour, je retire nos draps pâles de la machine, et sors dans notre petit jardin pour les étendre... le ciel est étrange... à la fois gris et mauve... comme s'il allait y avoir un orage... j'étends les draps sur les fils, ils sentent la lessive... mais pour moi, ils sentent les nuits passées collés l'un contre l'autre, ils sentent les soirs où il me fait l'amour, ils sentent son odeur et la mienne mêlées, ils sentent le bonheur. Les couleurs pastel se chevauchent, comme si l'air lui-même avait été peint, et l'odeur envahit notre morceau de jardin...  
    je chantonne doucement un air catalan venu de mon enfance... souvent, quand je suis seule, je pense en catalan, je chante en catalan, comme avant Lui...  
    le vent caresse mes cheveux, il porte une odeur de pluie à peine perceptible qui envahit mes poumons...  
    soudain, il me semble entendre un bruit.... Je tends l'oreille, j'ai peut être bien rêvé... mais... non ! je n'ai pas rêvé ! le petit grincement de la porte arrière se fait entendre... mon cœur bat la chamade... ses pas se rapprochent, réguliers, dans le gravier parsemé de terre et de poussière... je ferme les yeux de bonheur... les draps, entre nous deux, qui nous séparent , laissent peu à peu apparaître Sa silhouette, au travers de leur finesse... avec mon petit panier d'épingles à linge entre les mains, je ne peux plus bouger... une onde de bonheur parsemée d'une petite crainte délicieusement épicée m'envahit... je reste, un peu bêtement, debout, immobile, comme figée, derrière la pâleur des draps , qui, lentement, s'écartent sous ses doigts... lorsque son regard s'offre à moi, je m'y oublie, incapable de m'en détacher, et je lui souris... il repousse les mèches de mes cheveux qui se sont attardées au travers de mon visage à cause du vent, et dépose un baiser sur mon front... son souffle sur ma peau fait frissonner tout mon corps de plaisir...  
    lorsque ses yeux se posent à nouveau sur les miens, j'y trouve une pointe de déception, que je ne comprends pas tout de suite...
    lorsque je comprends, la déception s'est déjà transformée en reproche, et je me hâte de baisser le regard...
    il m'enlève le panier à épingles des doigts, pose ses mains puissantes sur mes épaules, et d'une légère pression, me fait comprendre que, une fois de plus, j'ai oublié de l'accueillir comme il faut. Mais, c'est plus fort que moi, chaque fois, son retour me paralyse, et j'en oublie d'être obéissante.  
    Je m'agenoue sur le sol, sur la terre sèche... il caresse mon visage, je demande pardon du regard, et lui fais comprendre à quel point il m'a manqué.  
    Il s'accroupie devant moi ...« combien de fois je te l'ai répété ma nine ? » sa voix est douce, calme... elle envahit tout mon être, toute mon âme...  
    Les yeux baissés, je murmure « je sais Monsieur... pardon. » je lui adresse un sourire... me noie une seconde dans chaque trait de son visage, ses pommettes, son nez, son menton..., et baisse à nouveau le regard... il passe une main dans mes cheveux, un frisson parcourt tout mon corps... tout doucement, ses doigts descendent le long de ma nuque, de mes seins, et il défait un à un les boutons de mon chemisier... le tissu glisse le long de mes reins, et mes seins s'offrent à lui... machinalement, comme une évidence, je glisse mes doigts croisés entre eux derrière ma nuque, et tend mes bras vers l'arrière, pour lui offrir chaque parcelle de ma peau... il promène ses doigts sous mes aisselles... descend.... Descend... tout doucement... jusqu'à la pointe de mes seins... ma peau frémit de plaisir...il pince doucement mes tétons qui pointent et durcissent sous la pression de ses doigts... la pression s'accentue un peu, mon corps se crispe, pour faire taire un petit gémissement.  
    D'un geste rapide et habile, il récupère deux pinces dans le panier, et les klippe sur la pointe de mes seins... leur morsure se fait immédiate... je serre les poings derrière ma nuque, mais reste immobile et silencieuse... il passe deux doigts sous mon menton et relève mon visage vers le sien
    « tu restes là nine, tu ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne. ». je ne comprends pas vraiment, j'entrouvre les lèvres pour lui demander pourquoi, mais, avant qu'un son ne sorte de ma gorge, il ajoute : « la prochaine fois, je suis sûr que tu penseras à la façon dont tu dois m'accueillir quand je rentre. »
    Il me sourit... « pas vrai ? » je fais oui avec la tête, et le regarde s'éloigner...
    Les draps se referment derrière lui... la porte aussi... le vent caresse ma poitrine nue... étrangement, il n'est même pas froid, pour un soir de février... juste un peu humide... au loin, j'entends l'orage qui gronde... calmement... régulièrement... à la même vitesse que la douleur qui monte le long de mes seins... mes bras sont un peu douloureux, dans cette position, mais pour rien au monde je ne bougerai. Avec le vent, le bas du drap étendu le plus proche de moi vient régulièrement caresser mon ventre...  
    Les premières gouttes de pluie tombent... sur mon visage... sur mes épaules... sur mon dos... je ne bouge pas... au fil des minutes, la douleur sur mes seins s'accentue, devient comme brûlante, et les timides gouttes de pluie deviennent un rideau éparse qui s'insinue sur tout mon corps... l'orage qui gronde au loin semble se jouer de moi... mes cheveux mouillés retombent le long de mon dos, et ruissellent sans bruit sur ma peau... un frisson me parcourt...  
    La terre sous mes genoux se fait molle, presque boue... je relève les yeux vers le ciel... le vent fait de petits tourbillons au dessus de mon visage... je commence à avoir du mal à me tenir droite.... à avoir du mal à supporter les pinces... la pluie joueuse devient averse, les gouttes caresses deviennent presque douloureuses sur ma peau, presque violentes... les draps ont perdu leur couleur pastel... ma peau tremble... l'eau ruisselle sous mes genoux... le jour commence à tomber, il fait de moins en moins clair... combien de minutes sont passées ? combien de temps ? une éternité, il me semble... et pourtant, je suis toujours là, et pourtant, je ne bougerai pas. Même si la pluie se déchaîne, même si le vent m'emporte, je resterai immobile. Je le sais. Je ferme les yeux... enfin, au travers du bruit de tempête de la pluie sur la gouttière au dessous du toit, j'entends ses pas... je relève le visage... je me sens à bout... mais je me redresse... il retire les pinces de mes seins, la douleur se réveille, d'un seul coup... bloquant mon souffle dans ma poitrine...  son regard sur moi semble attendre quelque chose. Mais quoi ? je ne sais pas... je ne comprends pas...  il secoue la tête, l'air comme... déçu...  me soulève entre ses bras, et m'emmène... il pousse la porte, et la chaleur m'envahit... je suis trempée, et mon corps dégouline sur le carrelage lavé et re lavé 100 fois pendant ces trois longues journées.  
    Il caresse ma joue, et, encore, semble attendre quelque chose...  
    Mais... je ne sais pas... une petite tape sur mes fesses et il me dit «  file prendre une douche chaude, tu vas tomber malade à grelotter comme ça. »  
    Je traverse la pièce, et, alors que j'ai la main sur la poignée de la porte de la salle de bain, je comprends... cet air... cette attente... j'ai oublié de lui dire merci... j'ai complètement oublié ! j'oublie toujours ! je me retourne, pour corriger mon erreur, mais, déjà, il a quitté la pièce... comment je peux être aussi bête ? le ventre noué, je pousse la porte de la salle de bain, et me réchauffe dix bonnes minutes sous la douche... mon corps cesse peu à peu de trembler mais... la boule dans mon ventre, elle, ne s'en va pas. Alors que je finis de me sécher, la porte s'entrouvre... c'est lui... je tente de réparer mon erreur. Je lui souris... « merci Monsieur. »
    Son regard se fait dur. « a ! quand même ! je n'y croyais plus ! ta sanction sera plus douce, alors, ma nine. »  
    Mon souffle se bloque dans ma gorge, à ces mots...alors que je tends une main vers mes vêtements, posés à côté de moi, ses doigts retiennent mon poignet. « tu n'en as pas besoin, viens avec moi. »
    Ses doigts serrent fort autour de mon poignet, je le suis, les larmes montent dans mes yeux, c'est juste l'appréhension... lorsqu'il s'assied sur le divan, et, sans me lâcher, me couche au travers de ses genoux, je remarque la cravache, à côté de lui, sur le tissu du divan.  un sanglot se bloque dans ma gorge, juste d'angoisse... je ne dis rien...  
    Sa main se pose sur mes fesses, qu'elle caresse, tout doucement... je m'attends à la fin de cette caresse d'une seconde à l'autre et pourtant.... Elle dure... plusieurs minutes... ses doigts s'attardant sur mon clitoris, sur mes lèvres, sur mon anus... peu à peu, je me détends, les larmes qui étaient restées bloquées au fond de ma gorge ont coulé en silence le long de mes joues... il m'a laissé le temps... qu'elles sortent... toutes... maintenant, je respire calmement... suivant en moi-même le mouvement de ses doigts sur mon intimité... je ferme les yeux... son odeur semble s'être approprié mon corps... sa chaleur aussi... je me sens si bien... je me sens si sienne... le premier coup tombe, comme une suite logique à cette caresse interminable... juste du plat de sa main... la cravache est restée où elle était... mon corps s'est crispé, mes fesses aussi...  les autres claques se succèdent... mais, moi, encore sous le coup de sa douceur, je les sens à peine. Ce n'est qu'au bout d'un petit moment que la douleur commence à m'assiéger...mais je ne dis rien... mes fesses se crispent de plus en plus fort, à chaque fois... chacune son tour... l'une après l'autre... la force des claques s'amplifie, mes doigts se serrent très fort sur le tissu du divan, pour me faire taire... soudain, elles s'arrêtent... je reprends mon souffle... une caresse sur mes fesses bouillante... je tremble... une claque, une caresse, une claque, une caresse... chaque claque est un peu plus forte que la précédente... et chaque caresse un peu plus douce... les larmes me montent à nouveau... soudain, clac ! la cravache a pris le relais... je n'ai pu retenir un petit cri, mes fesses sont déjà tellement sensibles que la cravache me paraît plus insupportable que d'habitude... au bout de 5 ou 6 coups, je ne sais pas vraiment, comme un réflexe, mes mains viennent protéger mes fesses... je le sens se crisper sous mon corps, et je regrette déjà mon geste, mais je n'ai pas pu me retenir...  
    Il me relève, me fixe dans les yeux, et tire violemment mes mains vers lui.  
    « elles sont jalouses ? c'est ça ? » son ton se fait dur... je n'arrive pas à soutenir son regard. « regarde moi ! » je protège mes mains derrière mon dos , relève les yeux vers lui... « réponds moi ! elles sont jalouses ? » je fais non avec la tête... une gifle sur ma joue... « réponds moi ! »  
    « non Monsieur. Pardon. »  
    « tends tes mains devant toi. » je ne bouge pas, je reste tremblante, incapable du moindre geste...
     « nine, ne m'oblige pas à me répéter ! »  
    Je tends mes doigts devant moi, tout mon corps tremble... les secondes passent, il ne se passe rien, la pression monte, mon cœur bat de plus en plus vite... cette attente me semble impossible à tenir... un sanglot qui ne sort pas bloque ma respiration au fond de moi... j'utilise le peu d'air qu'il me reste pour murmurer « pardon Monsieur. »  
    Le premier coup est tombé, cinglant, en travers de mes doigts... je n'ai pas bougé... puis un autre... puis un autre... combien ? je n'en sais rien ! chaque fois, la tentation de retirer mes doigts est plus forte, chaque fois, je me retiens... jusqu'à ce coup, plus cinglant que les premiers. J'esquisse un geste pour retirer mes doigts, que je corrige aussitôt. Peut être qu'il ne l'a pas vu... si... il l'a vu... il voit tout... mais il ne dit rien... il s'assied à nouveau, et d'un regard, me dit de revenir à ma place...  
    Je reviens au travers de ses genoux... je ne peux plus poser mes mains sur le sol... ni m'agripper au divan... elles sont trop douloureuses... si fait que je suis comme en équilibre... il le sent, et pose une main puissante au milieu de mon dos, pour me maintenir...  
    Un moment de silence... je ne bouge pas... je reprends mon souffle...
    « merci Monsieur »
    Une caresse dans mes cheveux... et... je sens... sous mon ventre... son sexe... qui grossit... j'ai envie de sourire, tout d'un coup.... Les claques tombent à nouveau, à la main... mais je n'ai plus assez de force pour que mes fesses se crispent... elles se livrent et s'offrent complètement à ses doigts ... les claques dérivent parfois sur le bas de mon dos, ou le haut de mes cuisses... c'est le seul moment où je gémis... je sens son sexe sous mon ventre... je me laisse aller... enfin, les coups cessent... je me détends... son sexe se calme... la pluie, au dehors, se calme au même rythme... on l'entend à peine, maintenant.  
    Son index se promène le long de mon intimité, s'arrête sur mon petit trou...  
    « dis moi nine, tu as bien fait ce que je t'ai demandé, n'est-ce pas ? »  
    Je réfléchis un instant... qu'est ce qu'il veut dire ? soudain, je me souviens !!! j'étais censée faire un lavement chaque jour qu'il serait absent... mais... je ne pensais pas qu'il partirait 3 jours... le premier jour, je l'ai fait... après....  
    Il tire doucement sur mes cheveux «  tu me réponds ou pas ? » je reste muette... une excuse !!!! vite !!! une excuse !!!! qu'est ce qui pourrait bien justifier que j'ai oublié ? mon cerveau tourne à 100 à l'heure... rien... rien ne justifie... j'ai oublié, c'est tout...
    Il me relâche, et je me relève... il attend... il me fixe... mes fesses palpitent encore de douleur... je n'arrive pas à réfléchir... j'ai envie de les masser doucement, pour calmer la douleur... je murmure « je crois que... j'ai oublié Monsieur. »
    « oui. C'est bien ce qu'il me semblait. Tu sais nine, des fois je me demande si tu le fais pas exprès. »  
    Je reste silencieuse...  
    « allez, va à la salle de bain. » j'obéis, et me place en appui sur le lavabo. J'attends... le temps me paraît interminable... ça me rappelle le début, quand c'était lui qui le faisait... jusqu'au jour où je lui ai dit que je préférais le faire moi même, parce que, lui, me faisait trop mal... il a hoché la tête, et a acquiescé.  Et aujourd'hui, comme une imbécile, j'oublie, je désobéis... j'oublie toujours tout... je l'entends s'approcher... je ferme les yeux...  
    J'entends qu'il dévisse l'embout de la pompe de douche... il prend son temps... choisit la température... enfin, ses doigts viennent détendre mon petit trou, tout doucement... je me crispe, malgré moi... une caresse sur ma nuque, et je me détends enfin... je sens le métal froid du tuyau de la douche s'enfoncer un peu en moi... les secondes s'égrènent... enfin, la pression se déclenche... l'eau qui commence à m'envahir est chaude... très chaude... mais c'est supportable... il me semble que mon ventre est en train de grossir... vite... trop vite... pourtant, l'eau continue à entrer en moi... encore et encore... et encore... combien ? deux litres ? peut être... je ne sais pas... de toutes façons, je ne dirai rien. j'ai confiance.  enfin, la pression se coupe, et en quelques secondes, le plug que je redoute tellement vient remplacer l'embout de la douche.  
    « relève toi. » je me relève, j'ai l'impression de m'être transformé en petit ballon... mon ventre se courbature... l'eau chaude semble se promener en moi...
    D'un regard, il me désigne le « coin ». un pas après l'autre, je m'y dirige, la douleur me scie le ventre... j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais, que la pièce a doublé en longueur.  
    Enfin, j'y arrive... je place mes mains derrière ma nuque, de moi-même, je sais bien que c'est ce qu'il va dire, de toutes façons... d'une caresse dans mes cheveux, il me félicite, puis s'éloigne... combien de temps je vais devoir tenir ? j'ai déjà l'impression d'avoir atteint le maximum de temps possible... mon ventre semble se tordre... je l'entends se rapprocher, il promène une main puissante et assurée sur mon ventre... du regard, je lui demande d'arrêter... mais... non... pas encore... il appuie doucement sur mon ventre... je ferme les yeux... il s'éloigne à nouveau...je piétine d'un pied sur l'autre, comme si ça allait réduire la douleur mais... ça n'y change rien...
    Lorsque, enfin, il murmure « c'est bon. Allez, file. » je voudrais courir jusqu'aux toilettes mais... je n'en ai même plus la force... j'essaie de rester digne, j'essaie qu'il soit fier, malgré tout, malgré mes oublis, malgré mes erreurs...  
    Lorsque je retire enfin le plug, une sensation de soulagement envahit tout mon corps alors que l'eau s'enfuit... cela semble durer des heures... mais je suis soulagée que ça soit fini...  
    Je fais un saut à la salle de bain, pour revenir à lui propre et saine... j'enfile juste ma nuisette, et m'approche de lui. J'essaie de trouver de la colère dans ses yeux, mais... il n'y en a pas. il n'y en a plus.  il me sourit, calmement...  
    « viens là nina. » je viens me lover contre lui.... Il caresse mon visage, mes cheveux... je ferme les yeux... c'est si bon... de le retrouver... enfin...  
    Il murmure des mots que je n'entends pas... mais peu importe... je sais ce qu'il dit...
    La pluie au dehors s'est calmée... je pense au petit jardin... je pense à nos draps... à nos draps qui doivent être trempés...  
    à nos draps pâles... à nos draps pastels... à nos draps couleur d'épices et de douceur...couleur ... de lui... lui... toujours Lui...  

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  • Il est 5H du matin... Je sors de l'usine, le corps un peu engourdi de fatigue... Je traverse le parking, il fait froid dehors, je ressers ma veste autour de moi...
    J'arrive au niveau de Sa voiture, j'entrouvre la portière et , en une fraction de seconde, son odeur me parvient. Je retrouve mon oxygène, et je frémis de bien être. Je me glisse à l'intérieur et me laisse couler sur son siège... Je jette un regard en arrière, le hangar est resté entrouvert, et les blouses blanches en papier des intérimaires s'agitent dans tous les sens.  
    Je suis heureuse d'avoir fini mes 8 heures.  
    Parfois, même les soumises rêveuses et leur Maître infaillible n'ont plus assez de thunes pour finir le mois...
    Je démarre prudemment, Sa voiture s'impatiente sous mon corps... Elle est à son image : puissante et sûre.  
    La route défile sous mes yeux endormis... J'ai envie de lui... Son odeur m'assiège...  
    Sur le bord du cendrier, une cigarette roulée avec soin, du bout de Ses doigts... Je la saisis, en douceur, comme un petit trésor, et y porte les lèvres, comme il fait souvent, juste pour sentir l'odeur du tabac froid.  
    Je la repose exactement comme je l'ai trouvée, il n'aime pas que je déplace ses affaires, et je n'aime pas lui désobéir. Sur le pare soleil rabaissé, glissées entre deux morceaux de plastique noir, trois tiges de lavande fanées, sèches et décolorées... Pâles et passées pour les autres... Vivantes et pures pour nous... pour mes souvenirs... Je souris, seule, en me souvenant de ce matin d'été où, après m'avoir fait l'amour 100 fois sur l'herbe jaune, dans le soleil naissant, il a joué longtemps à promener ces tiges de lavande parfumées sur ma peau nue, me faisant trembler de plaisir...
    Ce matin, malgré la fatigue, mon ventre en tremble encore...Et, au milieu de ce petit espace clos mais plein de lui, j'ai envie de lui plus que jamais, je me sens belle et à lui, je suis Sienne plus que tout, et je passe la 5ème pour le rejoindre plus vite...
     
    Je pousse la porte , sans bruit... je traverse le couloir sur la pointe des pieds... arrivée à l'entrée de la chambre, je passe un regard discret dans l'entrebâillement... Il dort... Silencieux et immobile... je m'approche... contemple son visage... y dépose un baiser imaginaire... si j'osais , je le réveillerais, rien que pour me perdre dans son regard audacieux...
     
    Je fais demi tour, me dirige vers la douche... je me sens sale... je me laisse couler sous l'eau tiède, promène mes doigts le long de mon ventre, de mes seins, m'attarde sur mon entrejambe... l'eau ruisselle sur ma peau pâle... l'odeur de mangue de mon gel douche envahit la cabine...
     
    Lorsque je reviens vers la chambre, une odeur sucrée et propre se dégage de moi, je me dirige sagement vers ma place, au bas du lit... un dernier regard vers lui... la tentation est si forte... j'ai tellement envie de sa chaleur... la nuit a été dure... j'ai envie de son odeur... juste 5 minutes... après, je vais à ma place... bien sûr, je reste souvent à ses côtés pour la nuit... il suffit juste de lui demander la permission avant... je sais y faire pour le convaincre... mais il dort... je l'ai quand même mérité... je me glisse sans bruit à ses côtés... juste 5 minutes... je me love à quelques millimètres de son corps... juste assez prêt pour me laisser envahir par sa chaleur... juste assez loin pour ne pas le réveiller.... Je ferme les yeux , de plaisir... juste 5 minutes... après, je vais à ma place... après, je... je suis si bien à côté de lui...  
     
    Un bruit sourd me fait sursauter... c'est sûrement les voisins d'à côté... j'entrouvre les yeux... son regard me transperce... je lui souris... j'émerge tout doucement... un coup d'œil vers le réveil, il 10Heures... 10 heures ? je me suis endormie ? je me suis endormie...
    Ses doigts se promènent sur mon visage... la plus douce des caresses... j'embrasse la paume de ses mains, tout doucement...sans un mot, il saisit mes poignets, les maintient au dessus de mon visage, et souplement, se laisse glisser sur mon ventre... son poids me maintient... je ferme les yeux de bonheur... son sexe s'insinue en moi, je gémis de plaisir, il se cambre pour aller loin dans mon ventre... je voudrais que cet instant dure toute une vie... je m'offre à lui de tout mon être... ses allers et venues en moi se font de plus en plus rapides... je n'arrive pas à émettre un son tellement mon plaisir me submerge, des larmes de bonheur inondent mes joues, et, lorsqu'il se calme enfin, je mords ma lèvre inférieure pour m'empêcher de crier mon plaisir...son corps se détend sur le mien... il se laisse aller... je ferme les yeux...  
    Il se retire doucement, s'allonge à côté de moi, reprend son souffle... je viens me lover contre lui... ses doigts passent dans mes cheveux... un baiser sur mon front...  
    « ça a été nine cette nuit ? » sa voix se fait chaude et douce... j'ai envie de me plaindre, j'ai envie de lui dire que si j'emballe encore un carton de compote, je vais me transformer en compote, que si je me brûle encore une fois sur cette machine que je déteste, je vais fondre en larmes... mais... je suis tellement bien au creux de lui...
    «  oui monsieur, ça a été... »
    Il me sourit... « tu t'es pas perdue pour rentrer ? » je souris... non... je me suis pas perdue... son odeur m'a appelée... sa présence m'a ramenée à la maison, à elle seule... je fais non de la tête... et vais cacher mon visage entre ses reins...
    « ça va alors... tu t'es pas perdue non plus pour trouver ta place, pas vrai ? » je frémis un instant... c'est vrai que je n'ai pas demandé... j'avais presque oublié... je décide d'ignorer sa question... et me cache plus loin au creux de sa peau... il me repousse doucement...  
    « pas vrai nine ? » je m'agenoue à ses côtés... je garde le regard baissé... je sens ses yeux détailler mon corps... mes cheveux retombent sur mes yeux... dissimulent mon visage...
    « je sais monsieur... » j'ai envie de lui expliquer à quel point j'avais besoin de lui... à quel point son absence me pèse... mais les mots restent bloqués au fond de ma gorge... il repousse mes cheveux, je relève un regard prudent vers son visage.  
    « allez, tu montes. » la petite pièce au dessus de notre chambre sert souvent à me faire purger mes sanctions... je n'ai pas envie de monter.... Je tente d'entrouvrir les lèvres, pour dire non... son regard se fait dur... je murmure « non ».  
    « pardon nine ? » je ne bouge plus d'un geste, mon cœur bat la chamade... je suis folle ou quoi... ? je me mets à trembler... aussitôt prononcé, ce non est amèrement regretté.  
    Il élève un peu le ton. « tu montes. » sa voix se fait froide... mon cœur se glace... mes pieds nus sur le carrelage froid montent l'escalier quatre à quatre... une fois en haut, je m'agenoue à même le sol, et j'attends... je tremble comme une feuille... les minutes me semblent des heures... je voudrais pouvoir accélérer le temps...
    Enfin, j'entends ses pas réguliers et lents dans l'escalier... je respire tellement vite que mes poumons semblent vouloir éclater... l'angoisse fait bourdonner mon esprit, je ne peux plus penser...
    Enfin, il arrive devant moi... sans un mot, il prépare les liens... je suis figée sur place, sur le sol, mes pensées s'emmêlent...  
    « relève toi. » comme un automate, mes jambes se déplient, il saisit mes poignets, j'ai un mouvement de recul, j'ai peur... une peur sourde qui me plombe le ventre... je résiste un instant...
    « laisse toi faire nine, ça va aller... » sa voix a retrouvé sa chaleur... l'air à nouveau entre et sors de mes poumons, je respire lentement, pour essayer de me calmer... les larmes roulent sur mes joues...  
    Il me soulève , comme si mon corps ne pesait rien, et noue mes poignets... mes pieds touchent à peine le sol...
    Je gémis doucement.
    « ça va aller nine ».  
    Un instant, il reste à me regarder, je garde le regard au sol, incapable du moindre mouvement.
    « regarde moi. » je ne bronche pas... peut être que je vais pouvoir le faire changer d'avis...
    « allez nine, regarde moi, sois gentille... » je relève mes yeux humides vers son visage...
    «  souris moi... » je reste impassible, immobilisée par l'angoisse...
    « s'il te plait nine, souris moi... » son regard se fait protecteur et tendre sur mon corps offert... je lui souris... je le désire...
    Il promène ses doigts sur mon corps, je frémis... il pose deux pinces sur mes tétons hérissés par le froid... je gémis... « chut ! » je ferme les yeux, pour me faire taire...
    Deux autres pinces sur les lèvres de mon intimité... je me laisse faire, immobile... la douleur envahit mon être, de bas en haut... je me crispe... la douleur provoquée par les pinces s'accentue de seconde en seconde.  
    Je sens qu'il glisse quelque chose en moi, quelque chose de suffisamment gros pour rester en place, tant que je reste tranquille, mais de suffisamment petit pour ne pas me faire réellement mal... je lui jette un regard interrogateur... il s'éloigne...  
    J'ai peur... peur qu'il m'oublie ici... peur qu'il me laisse toute seule ici plus longtemps que la dernière fois... j'essaie de le retenir du regard...
    « sois bien sage ma puce. » j'ai envie de crier ! pour qu'il ne me laisse pas seule, j'ai envie de m'époumoner à en perdre le souffle pour le retenir... je ne laisse pas échapper un son...  
    Je l'entends descendre l'escalier, la porte d'entrée claque... le silence envahit la maison...  
    Les sanglots ne tardent pas à arriver... la douleur dans ma poitrine et mon bas ventre est de plus en plus présente... je sanglote en silence... je donnerai tout pour qu'il revienne...  
    J'essaie de me calmer, de me concentrer sur le raie de lumière qui filtre entre les deux rideaux... mais, au travers de mes larmes, il est flou, changeant, dansant...
    Je me débats un peu, mes liens se resserrent, sciant la circulation de mon sang dans mes doigts... je m'agrippe aux liens, ferme les yeux, et me concentre pour rester immobile, pour rester calme... les minutes passent... le silence m'étouffe... je tends l'oreille, il va peut être revenir, il revient !!! non... c'est mon imagination... seulement mon imagination... les quarts d'heure passent, longs comme des journées... la douleur m'ankylose... je commence à me calmer... le raie de lumière tourne autour de moi dans la pièce... le temps est interminable... je n'en peux plus... j'ai besoin de lui, maintenant... je pense à son regard confiant, juste avant qu'il parte... les larmes reviennent... je sanglote à nouveau... pourvu qu'il ne m'oublie pas ici...
    Les règles ne sont pourtant pas très nombreuses, ni très difficiles à respecter, pourquoi il faut toujours que j'en fasse à ma tête, pourquoi je suis comme ça ?  
    Je laisse aller mon visage en arrière, il faut absolument que j'arrête de trembler... il faut absolument que je me calme...  
    D'un seul coup, un spasme secoue mon ventre... je ne sais pas ce qu'il a glissé en moi avant de me laisser, mais cette chose s'affole dans mon ventre... au travers de mon angoisse, un spasme de plaisir m'agite...j'essaie de me débattre, pour calmer cette impression, mais chacun de mes mouvements ne fait qu'amplifier cette sensation... j'essaie de me cambrer, j'aimerais tellement pouvoir calmer ce feu... d'un seul coup, les vibrations cessent, je reprends mon souffle... une certitude m'envahit, quelque part, il est en train de jouer avec quelque chose qui déclenche cela en moi... quelque part, il pense à moi... quelque part, il est là... mes larmes s'effacent, je souris...il est là...
    Les vibrations s'affolent à nouveau, d'un seul coup, au creux de mon ventre... je gémis de plaisir... j'ai tellement envie de lui... l'objet devient comme fou au creux de moi, je tremble de plaisir, d'envie, je me contorsionne, mes liens se resserrent de plus en plus fort autour de mes poignets, je me retiens de crier...  
    mon corps est bouillant...
    d'un seul coup, cela se calme, mon corps se relâche soudainement... je gémis de soulagement... je relève les yeux...  
    il est là, juste en face de moi, il m'observe... je n'ai même pas entendu la porte... je n'ai même pas entendu ses pas dans les escaliers...  
    je lui souris, sa présence est comme un souffle de vie... il me contourne, caresse amoureusement mon corps... je tremble de bonheur...  
    «  tu es belle ma puce quand tu es comme ça... » je soupire...  un coup cingle le milieu de mon dos... mon cri de douleur est resté dans ma gorge... il passe devant moi, retire les pinces de mes seins... je respire trop vite... le martinet atteint la peau pâle de mes seins, régulièrement, y traçant , comme une œuvre, des sillons rosés parallèles et identiques... je gémis, me laisse aller... mon ventre est maintenant la cible des lanières précises et cinglantes... je cambre mon corps , me contorsionne, pour essayer d'éviter le cuir qui mord ma peau... certaines lanières, comme un fait exprès, s'échappent sur la base de mon sexe, la douleur est cuisante...
    Je respire si vite que mon cœur semble prêt à exploser... les derniers coups sont plus appuyés, sur mes reins... cette fois ci, je n'en peux plus... je lui jette un regard... pour qu'il comprenne... il ne comprend pas... les coups se suivent, de plus en plus forts, je n'arrive plus à savoir quelle partie de mon corps ils atteignent, ma tête me tourne, tout tourne autour de moi... je ferme les yeux...
     lorsque je les ouvre à nouveau, je suis allongée, sur sa couette... son regard me fixe, paisible... je lui souris... mes doigts sont accrochés aux siens... je sers fort...
    il promène sa main libre sur ma nuque... je gémis de plaisir... je détourne un instant le regard de son visage, pour reprendre mes esprits, à côté de moi, sur le duvet, un petit bouquet de lavandes... décolorées... je soupire de bonheur... fixe une dernière fois mon regard dans le noir profond de ses yeux... et m'endors... serrant fort entre mes doigts la main de celui à qui je suis... corps et âme...
     

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  • J'entre et sors plusieurs fois de la cabine d'essayage, sous son regard tantôt brillant, tantôt déçu... je m'amuse à prendre des poses suggestives quand la vendeuse regarde ailleurs... ça le fait sourire, il détaille mon corps avec envie, et j'adore ça...  
    Je fais ma gamine, essaie des tenues de p'tite racaille, et lui jette un regard de mini killeuse, derrière les mèches de cheveux qui reviennent toujours sur mes yeux, pour le faire rire... j'adore quand son visage s'éclaire, j'adore être son soleil, j'adore son sourire et son regard qui s'allume... j'adore aussi le faire languir, sentir son envie quand... on ne peut pas... à ce moment là, c'est moi qui commande...
    j'adore voir son visage rajeunir , et j'adore quand il mordille son pouce, pour faire mine de rien, lorsque je vais poser un bisou distrait sur ses lèvres, et en profite pour effleurer son sexe à travers le tissu de ses vêtements...  
    au moment où je me rhabille, prenant bien soin de dissimuler mon collier et ma chaînette sous mes vêtements, par peur du regard des autres, juste avant que j'ai le temps de m'emmitoufler dans ma veste chaude, pour sortir, il se glisse discrètement dans la cabine, et passe ses doigts sous mon chemisier, pour pétrir précipitamment  mes seins, puis m'entraîne au dehors, me tenant par la taille... la vendeuse fait la moue, on n'a rien acheté... moi, je me love contre lui, et je ferme les yeux...
    les rues glacées de mistral et sans couleur voient défiler nos deux silhouettes, collées l'une contre l'autre... et moi je me sens bouillante et colorée...  
    au moment où l'on passe devant une porte grise, il ralentit... hésite...
    il me fixe un instant dans les yeux...surprise, je l'interroge du regard... son regard reste vide de réponse...  
    « viens, suis-moi, juste une affaire à régler. »
    Il pousse la porte... je suis déçue... cette journée devait n'être qu'à nous... mais je ne dis rien...  
    A l'intérieur, il fait chaud... chaleureux... deux hommes sont accoudés sur un petit bar, ils ont l'air un peu ivres...pas trop...
    « tu m'attends là nine. » je fais oui de la tête, m'appuie sagement contre le mur, et le regarde s'éloigner dans la pièce... il frappe à une porte, un homme sort, ils commencent à parler... je détourne les yeux, je sais bien qu'il n'aime pas trop que je me mêle de ses affaires...  
    Il  me semble un instant qu'ils s'engueulent un peu, l'homme hausse la voix, je le regarde haineusement, il ne me voit pas... je ne supporte pas que l'on puisse hausser la voix sur mon Maître.  Mais, très vite, ils rient, et je me détends...  
    je m'ennuie un peu... les deux hommes sur le bar me regardent, je suis gênée, je n'aime pas attirer l'attention... je piétine doucement sur place, le regard fixé sur le sol... je resserre ma veste autour de moi, même s'il fait chaud ici, ne serait-ce que pour m'assurer que ma chaînette est bien cachée,  et me dissimule un peu mieux derrière mes cheveux, le visage baissé. Leur conversation s'éternise...
    enfin, mon Maître me fait signe d'approcher. Je le rejoins immédiatement. Une fois à ses côtés, je l'entends dire à l'homme.
    « voilà, je te présente nina. » poliment, je dis d'une voix basse « bonjour Monsieur » et lui souris. je suis mal à l'aise, cet homme a un regard sur moi que je n'aime pas... il me détaille de bas en haut, sans me répondre. Il a l'air... c'est bête à dire mais... il a l'air supérieur d'un Maître, que celui à qui je suis prend parfois... instinctivement, je baisse les yeux... j'ai un peu peur... est ce que mon Maître lui a parlé de moi ? pourquoi il me présente ? il lui a dit quoi ? que je suis sa nièce ? comme il dit souvent, à cause de la différence d'âge... que je suis son amie... qu'est ce qu'il a dit ? mon cœur bat trop vite... j'ai peur... peur de ces histoires de « partage », de « prêt » de soumise, dont j'ai entendu parler... peur d'être contrainte de faire quelque chose dont je n'ai pas envie... peur de le décevoir...  
    L'homme tend une main vers mon visage, pour toucher ma joue, j'ai un mouvement de recul, et lui jette un regard agressif... j'espère que mon Maître ne s'en est pas rendu compte...
    Il réitère son geste, je fais un pas en arrière, je ne veux pas qu'il me touche, je bute sur le buste de mon Maître, derrière moi...
    L'homme me regarde un instant, d'un regard sévère, que je n'arrive pas à soutenir bien longtemps... puis il se met à rire, de bon cœur, et s'adressant à mon Maître
    « ba t'es pas sorti de l'auberge avec c'te gamine là ! »
    Cette fois ci, j'en suis sure, il n'est pas sans connaître la nature de mes relations avec mon Maître... la honte me submerge, si je pouvais, je disparaîtrais... mais je ne peux pas...
    Je jette un regard discret à mon Maître, il a l'air contrarié, énervé...  
    « va m'attendre dehors nine. » sa voix est froide, calme et autoritaire. Comme un électrochoc...
    Je m'attarde un instant sur ses yeux, espérant y trouver sa bienveillance habituelle, mais ils restent désespérément durs et vides. Sans demander mon reste, je jette un dernier coup d'œil à l'homme, et, sans dire au revoir, je file à pas rapides vers la porte... l'air frais du dehors agresse mes poumons... je reprends mes esprits, me calme doucement... sans m'expliquer pourquoi, j'ai eu réellement peur.  
    Je patiente devant la porte, immobile ; le froid envahit vite tout mon corps...  
    Enfin, la porte s'entrouvre... c'est Lui. Je lui souris, prudemment. Il ne me rend pas mon sourire...
    « allez, on y va. » sa voix est plus froide que le mistral qui glace mon visage... à ses côtés, je suis avec peine son pas rapide. Le regardant discrètement de côté, je me sens fragile et vulnérable... je voudrais tellement un regard... une parole... n'importe quoi mais quelque chose... je prends la mesure de son contrôle sur moi, de sa puissance sur moi... quand nous arrivons enfin a sa voiture, il démarre, toujours sans un mot...  
    Il roule plus vite que d'habitude... trop vite... sans faire de bruit, je boucle ma ceinture... et enfonce mes ongles dans le siège... le trajet me semble durer des heures, l'ambiance est lourde... je n'ose pas lui sourire... je n'ose pas lui parler...
    Lorsque, enfin, il se gare, je le suis jusqu'à l'intérieur... une fois dedans, toute en douceur, je dépose un baiser au creux de sa nuque... il me repousse
    « va a ta place nine. » les larmes sont en train de monter en moi, je ne supporte pas son indifférence... elle me terrifie. Je n'obéis pas, et viens doucement me lover contre son épaule.  
    Il me repousse plus brutalement. « t'es sourde ou quoi ? » une gifle, à laquelle je ne m'attendais pas, atterrit brutalement sur ma joue engourdie par le froid... il saisit mon avant-bras, et, sans ménagement, me traîne dans la chambre et m'attache, par ma petite chaînette. Deux autres gifles viennent s'abattre durement sur mes joues...Il claque la porte derrière lui, me laissant dans une semi pénombre.
    Quand il quitte la pièce, je réalise que, dans son empressement, il n'a même pas bouclé convenablement la fermeture de la chaînette, et que je ne suis pas attachée.  
    De moi-même, machinalement, je boucle comme il faut la chaînette... et m'assois sur le sol... je porte mes mains à mon visage... mes joues sont endolories... j'ai mal...les sanglots ne tardent pas à venir... je me replis sur moi-même, le visage entre mes genoux, et étouffe mes pleurs entre mes doigts pour ne pas faire de bruit...
    Je m'en veux tellement... qui était cet homme ? pourquoi mon Maître m'a emmenée là bas ? pourquoi il faut toujours que j'ai des réactions stupides ? pourquoi il me laisse seule ?  
    Est-ce que je survivrais , s'il m'abandonnait ? cette dernière question, dont la réponse sonne en moi comme une évidence, fait redoubler mes sanglots... je sens au creux de moi cette angoisse, ce sentiment d'étouffement, caractéristique de la crise d'asthme... je me force à cesser de pleurer, à me calmer... à reprendre mon souffle... je respire tout doucement...  
    Il faut absolument que je me calme... je ferme les yeux... je respire mal...  
    La crise ne dure pas trop longtemps, je crois, et, quand je commence à respirer mieux, je ne sais pas vraiment depuis combien de temps je suis seule ici...
    Je reste blottie contre le mur, silencieuse, attendant qu'il vienne, guettant le moindre son...  
    Enfin, ses pas se rapprochent... je relève le visage, un mélange de hâte et d'appréhension m'envahit. La porte s'ouvre, la lumière m'éblouit un moment...  
    Je surveille la moindre expression sur son visage... il s'approche de moi, défais la boucle de ma chaînette, et m'aide à me relever. Je reste le visage baissé.  
    Il passe une main tendre et protectrice dans mes cheveux... c'est comme si l'air revenait en moi... une bouffée de bonheur me submerge, je retiens avec peine les larmes de soulagement qui essaient d'envahir mes yeux...  
    « suis moi. » sa voix se fait douce, son regard aussi. Mes jambes tremblent, j'obéis.  
    Je sais que je lui ai fait honte... j'ai bien compris que cet homme était certainement comme lui... peut être même a-t-il une soumise... une femme... plus belle et plus femme que moi... plus résistante, plus courageuse... plus docile... et moi, comme une imbécile, je lui ai fait honte... pour une fois qu'il me montre, telle que je suis... j'ai eu peur... alors qu'il ne me demandait rien... rien du tout... je m'en veux tellement...
    Il baisse les yeux vers moi... je vois bien qu'il est déçu... je me déteste...  
    Il me sourit... j'essaie de lui rendre son sourire, mais le cœur n'y est pas... il mérite tellement mieux que moi...  
    « c'est pas grave nine. Ne pleure pas. D'accord ? »  
    Ses mots, sa douceur, font trembler chaque cm² de ma peau... j'ai tellement besoin de lui... je voudrais demander pardon, lui dire à quel point je suis désolée, mais je n'arrive pas à sortir un mot...  
    « tu vas aller au coin, comme ça, la prochaine fois, tu réfléchiras un peu plus avant d'être aussi impulsive, d'accord ? » je fais oui avec la tête.  
    « merci Monsieur. » ma voix est à peine audible... je jette un coup d'œil vers le coin, il y a posé le manche à balai, sur le sol, soutenu de chaque côté par deux petits livres... juste devant, sur le carrelage froid, deux petites bougies, noires, en forme de cœurs... dont la flamme danse insolemment... j'ai peur, mais suis heureuse d'être punie... puisque ça signifie que je vais être pardonnée. Sagement, je retire mes vêtements, sous son regard satisfait, et me dirige vers le manche du balai. Je m'agenoue prudemment dessus, sachant ce que j'ai à faire, puisque j'ai déjà été punie de la sorte... le principe de la sanction, c'est simplement que la douleur sous les genoux s'accentue à mesure que le temps passe, puisque le balai les scie en leur milieu... inéluctablement.... A côté de ça, les bougies dansent sous les mollets, pas assez prêt pour brûler réellement la peau, mais juste assez prêt pour que la douleur soit là...  je prends docilement ma place au milieu de ce stratagème, le regard baissé, face au mur... il s'approche doucement, me contourne, s'accroupit devant moi, et klippe une pince sur chacun de mes tétons... la douleur m'envahit... je ferme les yeux... il me tend deux gros dictionnaires, je tends mes avants bras devant moi, et il les pose dessus... je les soutiens... sans difficulté, pour le moment... il dépose un baiser sur mon front...
    « tu es très belle. On a tout notre temps, tu sais, on n'est pas pressés. J'aurais pas du m'énerver contre toi. tu me pardonnes ? » je reste interloquée. C'est le monde à l'envers. Mon maître me demande pardon !!!!  
    « bien sur Monsieur ! » je lui souris, oubliant ma douleur... me perdant dans son regard... il s'éloigne, après une dernière caresse sur mon visage... ma joie me submerge... je suis tellement heureuse... j'en oublie presque ma sanction, pour punir mon insolence...
    Pas très longtemps... le poids des dictionnaires sur mes bras est de plus en plus présent... mes épaules me tirent, j'ai du mal à garder la position... le manche du balai semble vouloir rentrer dans mes jambes, les bougies lèchent ma peau... et les pinces sur mes tétons irradient tout mon corps de douleur... je reste sagement immobile, essayant de me maîtriser... malgré la douleur, je suis encore sous le coup de Sa douceur, et je suis heureuse...je me redresse...  
    Mes bras commencent à flancher... il faut que je tienne... il est sûrement en train de me regarder...j'ai beaucoup de mal à garder la position... cette sanction est très dure, et se durcit à mesure que le temps passe... je me concentre, pour oublier la douleur... j'ai si mal... mes forces m'abandonnent... il faut que je tienne... mes pensées s'emmêlent... j'ai déçu mon Maître... mon Maître m'a demandé pardon... Mon Maître... j'ai tellement besoin de lui... je mourrai sans lui...
    Je n'en peux plus... les dictionnaires semblent s'alourdir de seconde en seconde... mes genoux vont cuire... je commence à trembler, d'épuisement... je n'en peux plus...
    J'ai mal... je ne vais plus tenir... il faut que je tienne... je panique... je suis à la dérive... il faut que ça s'arrête...  les quarts d'heure passent...
    Je respire trop vite... j'ai peur... peur de me louper, encore ! peur de ne pas tenir assez longtemps...  
    Enfin, je l'entends se rapprocher... il me contourne... me regarde... je relève les yeux vers lui...
    « ça va ? » je fais non avec la tête.... Non , ça va pas, j'ai trop mal, j'ai dépassé mes limites, ça suffit...  
    Je murmure « j'en peux plus, Monsieur. » je tiens, encore quelques secondes... pourvu qu'il m'entende, pourvu qu'il dise que c'est fini... juste quelques secondes... il me sourit, récupère sur mes bras les dictionnaires, la pression s'arrête d'un seul coup, j'ai mal aux dos, mal aux épaules... il retire les pinces, la douleur irradie tout mon corps... je gémis...  
    « je suis fier de toi nine. » cette simple phrase suffit à me remplir de bonheur...
    Il me relève... mes jambes, ankylosées, sous mon poids, se déplient douloureusement... deux marques rougeâtres, souvenir des bougies, s'imposent sur ma peau... il me prend contre lui... je me laisse aller, je sanglote doucement, au creux de sa chaleur...  
    Il caresse ma nuque et mes cheveux... me soulève... j'enroule mes jambes autour de lui... il me plaque en douceur contre le mur... et, sans plus attendre, il me pénètre de toute sa longueur... je gémis de plaisir... ses vas et viens se font lents et doux, en moi... je me cambre pour l'accueillir plus profond... il jouit, silencieusement, au creux de moi...  
    Je love mon visage sur son épaule, et d'épuisement, je m'endors contre lui. Je mourrais sans Lui...
     


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  • J'ouvre les yeux... à moitié endormie... combien de temps j'ai dormi ? je ne me souviens plus.... Il n'y a pas de bruit dans la maison... je me relève tout doucement... j'ai rêvé cette nuit... de ma vie d'avant... de ce petit travail minable de télé prospectrice en mutuelle santé... de mon patron débile... des cris de mon père qui bêlait pour rien... du rire joyeux de ma meilleure amie sur le trottoir gris du village chaque matin en allant au travail... du regard de mon voisin sur moi... sur mon corps... qui me détaille... de ce regard qui transperce... qui me fait femme... de comme tout a été vite... un café, un soir que j'avais oublié mes clefs... une histoire qui commence... mon Maître...
    Le village est loin maintenant... la maison est vraiment silencieuse... il n'est pas là... où il peut être ??? je ne sais pas... je prends entre mes doigts la chaînette liée à mon collier... elle est détachée... ça signifie que ce matin je peux aller et venir à ma guise... il fait noir... je sors de la pièce à tâtons... je file à la cuisine, lui prépare un jus de fruits pressés, et un sandwich au beurre de cacahuètes... ce qu'il préfère. Il a toujours faim quand il rentre...
    J'entrouvre la porte de derrière, un rayon de soleil se faufile sur le carrelage... et un rayon d'air s'engouffre sous ma nuisette qui caresse doucement ma peau... j'ai envie qu'il soit là...  
    Je sors... il fait si doux pour un mois de janvier... je m'appuie dos au sol pleureur et me laisse couler accroupie sur le sol... je ferme à moitié les yeux et offre mon visage au soleil... c'est délicieux... j'esquisse un sourire... j'ai encore sommeil, il est tôt... je somnole au soleil, calme et sereine... j'attends son retour... enfin, j'entends la porte qui grince... c'est Lui !! mon cœur s'emballe... j'entends ses pas se diriger vers la porte fenêtre entrouverte... il repousse le volet exactement au même moment où un petit air rabat ma nuisette sur le haut de mes jambes... j'esquisse un geste pour la replacer... il fait non avec la tête... je ne bouge plus... il s'approche de moi... je tremble un peu... de plaisir ? oui, je crois que c'est de plaisir de le retrouver... je baisse le regard... sans un mot, il caresse mes cheveux, et mon visage... une effluve de son odeur m'envahit... j'en suis ivre...  
    « c'est pas comme ça que tu es censée m'accueillir. » je frémis... c'est vrai... je suis si heureuse de le retrouver que j'en perds mon éducation... je me laisse souplement basculer sur mes genoux, à genoux devant lui, je garde le regard baissé. Sans un mot, il ouvre sa braguette... mes doigts, doucement, viennent remplacer les siens... je saisis son sexe entre mes lèvres, délicatement... je commence à le sucer, il glisse ses doigts dans mes cheveux, et presse un peu mon visage contre lui... son sexe, déjà dur, s'enfonce jusque dans ma gorge... il presse un peu plus fort... puis, il tire mes cheveux, puis pousse à nouveau mon visage... puis tire mes cheveux... de plus en plus vite ... de plus en plus fort... il se masturbe dans ma bouche... il s'enfonce de plus en loin dans ma gorge, à mesure que son sexe grossit... j'ai la tête qui tourne, je ne suis qu'un jouet entre ses doigts... j'ai du mal à respirer, je ne peux même pas gémir... je caresse ses fesses... pour me calmer... je le sens se durcir... se détendre... et ma gorge et ma bouche sont remplies...d'un seul coup... réchauffées... des larmes s'échappent de mes yeux... je déglutis... il se retire... je reprends mon souffle... puis, sagement, je finis de nettoyer son sexe par de petits coups de langue précis... il caresse ma nuque pour me féliciter... sans un mot...  
    Puis retourne vers la maison... je reste un instant euphorique au pied de l'arbre, immobile et tremblante... puis, j'entends ses pas se rapprocher, je relève le regard vers lui... il glisse une main dans sa poche et en sors deux pinces...  
    « retire ta nuisette nine. ». j'obéis, le regard fixé sur les pinces, je suis totalement nue devant lui... il s'accroupie devant moi...  
    « je ne veux rien entendre, d'accord ? » je fais oui avec la tête, je maîtrise la peur qui veut envahir mon regard. Il sait que je redoute les pinces... j'arrête de respirer... il place la première pince, sur mon téton droit, je ferme les yeux de douleur, je reste parfaitement immobile, pas un son ne s'échappe de mes lèvres... il place la seconde pince tout de suite après, la douleur irradie tout mon sein... je me mord la lèvre pour me faire taire...je sens mon entrejambe s'humidifier...  
    Il contemple son œuvre, il a l'air ravi, je reste la tête basse, tremblante de douleur... à ses pieds...  
    «  à quelle heure tu es rentrée nine hier soir ? »  
    Hier soir, je suis allée faire des courses, je devais être rentrée à 18H30, comme il l'avait dit,  il y avait du monde aux caisses, je suis rentrée à 7H moins le quart. Je tremble un peu... il n'était pas là quand je suis rentrée. Il ne peut pas savoir que je suis rentrée en retard. Mais... je peux quand même pas lui mentir... ma voix reste dans ma gorge, j'entrouvre les lèvres mais n'arrive pas à lui répondre...
    « réponds moi nine. » sa voix est calme, autoritaire mais calme. presque douce. Les larmes me viennent aux yeux.  
    «  à 18H30, Monsieur. » c'est fait, je lui ai menti. Il passe son index sous mon menton et relève mon visage. Comment il pourrait  savoir que je suis rentrée en retard ? comment il peut savoir ? son regard est inquisiteur... il sait.  
    « regarde moi. »  
    Je garde obstinément les yeux baissés... je tremble... il élève à peine le ton. « regarde moi nine. » je relève les yeux vers les siens, une larme essaie de s'échapper de mes yeux... je la retiens avec peine... « à quelle heure tu es rentrée ? »  
    Je ne peux pas soutenir son regard... «  a 7 heures moins le quart monsieur. » ma voix tremble... est à peine audible...  
    « je n'ai rien entendu. »
    Je répète, un peu plus fort... cette fois, les larmes s'échappent, discrètes et silencieuses...  
    « oui. A 7 heures moins le quart. » je suis rentrée en retard, et... je lui ai menti... pas longtemps mais... c'est fait... je n'ose pas le regarder, de peur de ne pas supporter de voir sa colère ou... pire... sa déception.  
    « lève toi. » j'obéis, instantanément. Les pinces au moindre mouvement se rappèlent à mon bon souvenir.  
    « mets toi face à l'arbre, et cambre toi ; » un instant, l'idée d'essayer de me justifier , pour échapper à la sanction, traverse mon esprit... mais elle s'en échappe aussi vite... j'obéis... j'attends... il s'éloigne, puis reviens...le temps me paraît interminable... je tremble...
    Il noue mes poignets aux deux petites branches les plus basses de l'arbre...je me laisse faire, sans un mot... j'aperçois la cravache entre ses doigts... je ferme les yeux... il me contourne, et tout doucement, caresse mes fesses... je n'ai pas besoin de traduction... instinctivement, je me crispe...  
    « je ne veux pas t'entendre ». le premier coup tombe, cinglant, sur mes fesses... il marque un temps d'arrêt. Les autres, tout aussi appuyés, sont de moins en moins espacés. Je sanglote sans bruit, je n'arrive pas à respirer normalement. Les autres coups tombent sur mes cuisses, puis sur mes reins... je suis comme en apnée, comme s'il n'y avait plus d'air dans mes poumons... j'ai peur , j'ai mal... pourquoi je lui ai menti ?  
    Les coups continuent de pleuvoir sur mon corps, la cadence est effrénée, je n'arrive plus à me tenir sur mes pieds nus... je laisse échapper un faible gémissement entre deux sanglots... les coups s'arrêtent... net... je ferme les yeux... j'ai, sans m'en rendre compte, arrêté de respirer... il passe une main sur mes fesses et sur le bas de mes reins... la caresse agit comme une décharge électrique tant celles-ci sont échauffées... mon souffle est court... je tombe à genoux sur l'herbe... avant que les liens ne me retiennent par les poignets, je sens une main puissante se glisser sous mon ventre et me retenir... il défait mes liens et me prend contre lui, sa chaleur m'envahit... je respire tout doucement, le souffle comme endormi.  
    Il retire en douceur les pinces, la douleur inonde à nouveau mes seins, je gémis doucement et étouffe mon gémissement contre lui...
    Il caresse mes cheveux humides de sueur... la sueur de la douleur, et pose un baiser entre mes yeux...  
    « pardon Monsieur. »  
    Sa seule réponse est une caresse le long de ma nuque, qui, au travers de mon oubli, me fait frissonner de bonheur.... J'étouffe un dernier sanglot dans sa chaleur, et m'endors dans sa puissance... je ne suis rien d'autre qu'à lui.  

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